Bonjour,
Quelques extraits des textes qui sont parvenus sur ma boite mail. Tous, ont en commun d'être assez délirant, avec une profusion de détails olfactifs. Le déodorant est en vedette, une huile pour les cheveux également, qui dégouline et tombe en taches odorantes sur le sol.
Le parfum d'honolulu évoque des reminescences équivoques...sexe, meutre et rockn'roll !! :))
" Des fleurs écrasées mélangées à la résine de bois qui servait de calfeutrage pour les barques (...), on grattait ce mélange de sel, d'eau de mer et de mousse. Le mélange etait ensuite filtré. Chaque membre de la famille recevait un flacon d'huile précieuse"
"Il y a bien longtemps, Gomez avait dormi une nuit près de la plage où avait eu lieu cet étrange rituel. Enivrée par leur chants, le corps et les sens exacerbés(...) elle avait inscrit au plus profond de son ventre et de son coeur, la magie du Aka."
"Il faisait de grand geste en brassant l'air confiné de cet endroit jamais aéré. Les pores de sa peau dilatés par la chaleur étouffante dégaeait ce parfum si particulier, épais, collant. Quand elle s'approcha, elle comprit tout de suite. Les long cheveux loirs torsadés luisaient et dégageaient une odeur pénétrante. La sueur ruisselait de ses bras, de son cou et on aurait dit que dix mille barbe à papa saturait l'air ambiant".
"La ballerine de Gomez glissa sur de minuscules flaques huileuses et Norec la rattrapa à temps. En entrant dans le long couloir, elle fut de nouveau assallit par ce relent sirupeux qui lui donnait mal au coeur. Comme ce jour,où, coincée dans l'ascenseur avec une addict de Samrata, elle avait faliit vomir! (...) Le télescopage du résineux trop sucré avec l'odeur du tabac froid, des murs à moitié moisis, des déodorants censés camoufler des sueurs aigres heurta les naseaux délicats de Gomez."
"Ca venait donc de là. Au même moment un clochard vint se coller à elle en râlant. Gomez crut suffoquer quand il enleva sa vieille chaussette trouée. La semelle avait quasiment foutue le camps et l'unique chaussette serpillère de ce pauvre gard empestait cette même odeur d'algues sèches et de crème brulée ratée"
"Doudou à l'odeur écoeurante de vomi aigrelet et de banane écrasée..."
"Elle avait mis un léger foulard pour parfaire sa tenue, qu'elle avait surement aspergé de parfum afin de mieux répandre cette senteur de vanille, de coco et de sable chaudd qui le mettait à présent en rage.
- Tu reconnais ce que tu m'as fait ?
- Bien sur.
Je veux t'entendre dire ce que tu m'as fait, à voix haute.
- Pas à voix haute, mes subordonnés sont à coté.
- Justement. Dis le bien fort.
Elle lui fit son demi-sourire de grande dame (...) Une bouffée douceureuse lui parvint. Celle des frangipaniers, portée par la brise qu'il avait sentie juste après, ce soir là.
- Le 25 juin 1983 vers 2heures du matin, nous nous sommes rencontrés sur la plage et je t'ai étranglé, finit-il par avouer en chuchotant.
(...)
Elle remit son foulard autour du coucou pour cacher les marques violettes de la strangulation. Le commissaire la vit disparaitre. Il ne restait plus, dans le bureau, qu'une odeur écoeurante, poisseuse de vanille et de noix de coco."
"Il rata le pot de bienvenue du petit nouveau qui avait prit l'initiative de vaporiser un parfum d'ambiance " Saveurs de la Réunion". L'odeur tropicale et fruitée avait mis tout le monde de bonne humeur, sauf le malheureux commissaire...."
"i't'faut ton truc perso, ton p'tit arrangement avec la réalité. Genre moi, tu vois, j'ai collé dans mon casier l'désodo d'la caisse. Honolulu qu'ça s'appelle...."
Merci à Sunny, Aurélie, et Sabine et à une dernière personne dont malheureusement le mail est partie par erreur aux oubliettes suite à une mauvaise manip'. Toutes mes excuses, si la personne se reconnait, peut elle avoir la gentillesse de me renvoyer son texte. Merci!!
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