Porte de Strasbourg Saint Denis
Derrière l’Arc de Triomphe
Puissance des odeurs
Parfum des peuples
Paris vivant Paris odorant
Au croisement des habitudes culinaires de chaque peuple : Asie Turquie Kurdistan Indonésie France Chine Afrique Pologne
Passage Brady : odeurs d'épices et de beurre clarifié
Rue du Château d’Eau : chimie miraculeuse pour cheveux frisottés. Parfum chaud d’ammoniaque, de noix de coco et d’huile de Karité
Rue Centrale: tomates vertes en saumure, fromage blanc qui s’égoutte doucement, charcuterie au Paprika. Remugles de vinaigre, de goudron chaud, de petit lait et d’agneau rôti à la broche. Polka et Kebab
Rue de l’échiquier : superette chinoise. Au fond de la boutique: poissons séchés, salés, congelés et oubliés. Odeur de chaussettes sales, de crottes de moineaux, de serpillière avachie et d’eau de javel abîmée
Rues grouillantes. Des gens partout. Des marchands de quat’saisons. Des cageots de bananes brunes et bradées. Des poubelles débordantes. De canettes oubliées. Des oubliés tout court. Sans logis. Sans sommeil. Sans rien, sauf l’odeur.
Papiers gras
Restes et épluchures
Le bonheur des Rats au petit jour
Odeur du Faubourg endormi. Parfum de crasse avant le réveil.
J’aime ce quartier de Paris qui schlingue.
Derrière l’Arc de Triomphe
Puissance des odeurs
Parfum des peuples
Paris vivant Paris odorant
Au croisement des habitudes culinaires de chaque peuple : Asie Turquie Kurdistan Indonésie France Chine Afrique Pologne
Passage Brady : odeurs d'épices et de beurre clarifié
Rue du Château d’Eau : chimie miraculeuse pour cheveux frisottés. Parfum chaud d’ammoniaque, de noix de coco et d’huile de Karité
Rue Centrale: tomates vertes en saumure, fromage blanc qui s’égoutte doucement, charcuterie au Paprika. Remugles de vinaigre, de goudron chaud, de petit lait et d’agneau rôti à la broche. Polka et Kebab
Rue de l’échiquier : superette chinoise. Au fond de la boutique: poissons séchés, salés, congelés et oubliés. Odeur de chaussettes sales, de crottes de moineaux, de serpillière avachie et d’eau de javel abîmée
Rues grouillantes. Des gens partout. Des marchands de quat’saisons. Des cageots de bananes brunes et bradées. Des poubelles débordantes. De canettes oubliées. Des oubliés tout court. Sans logis. Sans sommeil. Sans rien, sauf l’odeur.
Papiers gras
Restes et épluchures
Le bonheur des Rats au petit jour
Odeur du Faubourg endormi. Parfum de crasse avant le réveil.
J’aime ce quartier de Paris qui schlingue.
Rue d'Enghien, un appartement où je n'irai plus. Asnières n'a pas les mêmes attrait.
RépondreSupprimerMerci Vinvin mon plus fidèle commentateur.
RépondreSupprimerC'est vrai que cet appart respirait quelques choses de particulier...
Je lis Céline et je pense, je rêve, je plane ... et comme cela me rappelle ce que je vis aussi !
RépondreSupprimerCéline, encore merci, l'article est publié ;o)
Enfin, un blog sur les odeurs, je respire à nouveau, ça me changera des autres qui ,à trop parler des parfums arrivent à oublier l'essentiel, les odeurs, que l'on peut etre autant ému par les effluves d'un lieu, d'un instant, d'une personne, que celles échappées des flacons.
RépondreSupprimerVive les odeurs qui schlinguent,qui sentent le paradis, qui font revivre nos chers disparus, nos géographies lointaines, qui accompagnent notre souffle et respiration.
tiens d'ailleurs, ça fait bien 10 jours qu'on a pas eu un article ! 10 jours ? quelle odeur ça peut bien avoir 10 jours ??
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