mercredi 5 septembre 2012

Cabane Perchée


Les pages d’un gros livre tournent devant mon nez, et je soupire.
Ah ! Comme j’aimerai posséder un arbre pour y bâtir à son sommet, un abri en bois.
Photos après photos je me prends à rêver, telle une enfant, d’une cabane perchée, épinglée dans le ciel pour quitter momentanément les odeurs de la terre.
J’irai flairer l’azur, savourer un coin de soleil, inhaler le vent qui vient frotter la cime des arbres, je débusquerai le parfum de la pluie avant qu’elle ne heurte le sol et brouille les pistes. Je découvrirai, peut-être, enfin, le fumet des nuages et le sillage des oiseaux en plein vol. À la tombée de la nuit, je plongerai dans les dégradés de bleus de plus en plus sombres, l’éther pincera mon visage et dans un soupir, je goberai la lune. Quand soudain, la sonnerie du téléphone…


Tiens, on capte à cette hauteur ?
Les ondes, oui.


Le livre dont il est question: 
"Vivons perchés"(A Laurens, D Dufour, G André, V Thfoin), Editions de la Martinière



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