Tristan Lézard engloutit le premier café d’une seule lampée. Brûlante. Dans la foulée, il but une gorgée de son verre d’eau glacée pour apaiser la sensation douloureuse, et fit disparaitre l’amertume qui taraudait sa langue. Il savoura ensuite interminablement les vapeurs du second café, jusqu’au moment où la délicieuse odeur torréfiée devint froide, minérale et monotone. Les effluves chaleureux l’entrainèrent dans la cuisine de son enfance. Sa mère, détendue et drôle, cuisinait du pain perdu pour le petit déjeuner du dimanche, tandis que le café filtrait dans la cafetière italienne, posée sur le gaz.. En sa présence, elle n’évoquait jamais les visiteurs. Elle ne les ignorait pas non plus, mais il existait un accord silencieux entre eux : on ne parlait pas du boulot à la maison. Parfois, elle lui expliquait à mot feutré, avec timidité, que le weekend suivant elle s’absenterait et que son petit garçon irait dormir une nuit chez les parents d’Antoine, qui vivaient au pied de la butte. Elle s’échappait toujours avec le même amant, dont il connaissait la voix et l’odeur. L’homme semblait jeune et agréable. Sa mère avouait qu’elle avait un faible pour lui. C’était un type qui travaillait dans le luxe. Beaux parfums, cosmétiques et belles montres. Comment s’appelait-il déjà ? Un nom d’écrivain. Un truc intello qui ne lui convenait pas du tout.
Perdu dans ses souvenirs il n’aperçut pas Antoine franchir le seuil du bistrot, accompagné de sa jolie brune, avec laquelle semblait-il, il avait décidé de passer quelque temps encore. Ce dernier repéra immédiatement la table en retrait où Tristan avait ses habitudes. Franchissant la courte distance qui les séparait, Antoine remarqua les sourcils qui rayaient d’un trait noir le front de son ami, et la mâchoire contractée: Lézard avait le nez sur son second café, et en général c’était le signe d’un aparté avec lui-même, dont il ne fallait surtout pas l’arracher. Même la serveuse, qui languissait après lui, passait au loin. Antoine s’approcha, avança une troisième chaise pour sa compagne, prit place à ses cotés, et d’un ton paisible demanda à Tristan de lui relater toute l’histoire, comme s’ils poursuivaient une conversation anodine.
Tristan surprit, ouvrait la bouche pour commencer à déverser sa mauvaise humeur, quand la serveuse surgit pour prendre la commande des nouveaux venus. Antoine se tourna vers elle, avec un large sourire.
- Bonjour Élodie, comment vas-tu aujourd’hui ? Mais dis-moi, tu es ravissante !
- Bonjour Antoine. Ça fait plaisir de vous voir. Bonjour Mademoiselle. Qu’est ce que vous prendrez ?
- Deux cafés pour nous, et toi Tristan, encore un café à sentir ?
- Oui. Pourquoi pas, c’est une bonne idée.
- Alors trois cafés, Élodie s’il te plait.
- Ça marche !
Perdu dans ses souvenirs il n’aperçut pas Antoine franchir le seuil du bistrot, accompagné de sa jolie brune, avec laquelle semblait-il, il avait décidé de passer quelque temps encore. Ce dernier repéra immédiatement la table en retrait où Tristan avait ses habitudes. Franchissant la courte distance qui les séparait, Antoine remarqua les sourcils qui rayaient d’un trait noir le front de son ami, et la mâchoire contractée: Lézard avait le nez sur son second café, et en général c’était le signe d’un aparté avec lui-même, dont il ne fallait surtout pas l’arracher. Même la serveuse, qui languissait après lui, passait au loin. Antoine s’approcha, avança une troisième chaise pour sa compagne, prit place à ses cotés, et d’un ton paisible demanda à Tristan de lui relater toute l’histoire, comme s’ils poursuivaient une conversation anodine.
Tristan surprit, ouvrait la bouche pour commencer à déverser sa mauvaise humeur, quand la serveuse surgit pour prendre la commande des nouveaux venus. Antoine se tourna vers elle, avec un large sourire.
- Bonjour Élodie, comment vas-tu aujourd’hui ? Mais dis-moi, tu es ravissante !
- Bonjour Antoine. Ça fait plaisir de vous voir. Bonjour Mademoiselle. Qu’est ce que vous prendrez ?
- Deux cafés pour nous, et toi Tristan, encore un café à sentir ?
- Oui. Pourquoi pas, c’est une bonne idée.
- Alors trois cafés, Élodie s’il te plait.
- Ça marche !
La jeune fille s’éloigna, non sans avoir coulé un long regard vers Tristan.
- Je me demande si un jour tu finiras par remarquer qu’Élodie se morfond d’un seul mot de toi !
- Je sais Antoine. J’ai remarqué son insistance, mais non. J’ai d’autres choses à faire qu’à perdre mon temps sur ce terrain. Famille et gamins ce n’est pas mon truc. Je préfère la conversation des casseroles, acheva-t-il dans un sourire en biais.
- Hé bien, ton ami n’est certes pas un beau parleur, mais quand il daigne sourire, c’est vrai que peu de filles doivent lui résister !
- Oriel, je te prie de garder en réserve ce genre de compliment pour ma personne. Heureusement, la majeure partie du temps, Tristan fait la gueule. Sinon, c’est vrai que je n’aurai aucune chance auprès de la gent féminine que nous croisons, ou qui fréquente notre restau. D’ailleurs, pour dire les choses franchement, je pense que nous n’aurions pas conservé la fidélité de notre clientèle si je ne dépensais pas toute mon énergie à séduire la salle, quand le cuisinier se contente de s’isoler tel un ours, derrière le rempart de ses fourneaux.
- C’est ce qui risque bientôt de nous arriver…la fermeture définitive, à cause d’un cadavre dans le placard ! Remarqua sans plaisanter, Tristan.
- Tu as une idée de son identité ?
- Oui. Depuis deux minutes. J’ai compris juste avant ton arrivée
- Raconte…
- C’est à cause de son odeur.
- Comment ça, l’odeur ? s’exclama Oriel intriguée. Tu n’es pas sérieux…
- J’ai reniflé le macchabée, dont la puanteur agréable m’intriguait. Surtout au niveau des pieds. Un truc me chiffonnait. Il a conservé sur lui une chaussette, intacte, qui n’a souffert d’aucune trace de brulure. Une chaussette propre et parfumée. Alors j’ai tenté de me rappeler où j’avais déjà croisé cette odeur…
Oriel affichait une moue dubitative, légèrement dégoutée. Antoine lui avait relaté en quelques mots durant le trajet, la découverte macabre de la matinée : le corps nu, épilé et brulé. Mais il ne lui avait pas évoqué le parfum de cadavre exquis.
Antoine qui connaissait Tristan depuis l’enfance n’était pas surpris par la tournure de son analyse. Par contre, il était intrigué par l’orientation de sa réflexion, car s’il connaissait le dingue de cuisine, sa sensibilité rare et tatillonne aux odeurs et aux saveurs, sa dextérité face au fourneau, il connaissait peu de choses de l’individu et de sa bulle privée. Tristan se dévoilait peu, trouvait toujours le moyen de feinter et botter en touche, et concluait une conversation à laquelle il ne souhaitait répondre, par un long silence, puis un regard doux, mais totalement fermé. Lorsqu’ils étaient enfants, ce silence offrait à Tristan un havre de paix qu’Antoine respectait, car le jeu reprenait rapidement ses droits. Aujourd’hui alors que chacun menait sa barque, Antoine s’inquiétait parfois de la discrétion extrême de son copain. Comment meublait-il ces rares instants de congés ? Était-il vraiment heureux, en dehors de sa cuisine ?
Tristan poursuivait sur sa lancée :
- J’ai croisé ce type au cours de mon enfance. Je ne l’ai jamais vu, mais je connais son odeur. Le parfum très particulier de ses chaussettes. Ne me demandez pas comment, ni pourquoi, je ne vous répondrais pas. Mais c’est un fait. Pendant des années, il est venu visiter ma mère. Et son odeur restait encore des heures, après qu’il ait quitté les lieux.
- Un de tes « oncles » ? Demanda Antoine, qui se rappelait, pour les avoir régulièrement croisés dans le quartier, les nombreux amants de la maman de Tristan.
- Le principal sans doute. Le plus régulier certainement. Je me souviens qu’il possédait une drôle d’habitude. Il parfumait ses chaussures : il saupoudrait de talc ses semelles pour éviter la transpiration. Il aimait expliquer longuement à ma mère le secret de sa recette, dont il était assez fier. Il avait mis des années à trouver le bon mélange. Il améliorait la poudre de talc, par une combinaison d’épices, à laquelle il ajoutait quelques gouttes d’un parfum anglais, dont il appréciait la signature élégante. Mais je suis incapable de me souvenir de son nom. Ma mère parlait de lui en l’appelant de son surnom, un truc d’écrivain, qui lui était tombé dessus à sa naissance. Rousseau ? Apollinaire ? Il passait plusieurs fois dans la semaine, et n’en avait jamais fini au moment de la sortie de l’école !! Je devais toujours guetter la fenêtre, vérifier si la voie était libre : ma mère retirait le foulard jaune noué au garde-fou. Ce type prenait tout son temps, bavardait interminablement, et lorsqu’il quittait l’appart on sentait encore l’odeur raffinée de ses chaussettes ! Le nombre de fois où j’ai trainé d’ennui dans cette rue, au pied de notre immeuble…parfois, je finissais par venir chez toi Antoine, tu te rappelles ?
- Oui, mais je n’en connaissais pas la raison à cette époque.
Oriel prit la parole d’une voix douce.
- Tu étais si seul à cette époque ? C’est une vie étrange tout de même pour un petit garçon, de rester dans la rue pendant que se succèdent des amants de passages. Tu n’en voulais pas à ta mère de t’abandonner, et de permettre à tous ces hommes de passer en coup de vent ?
- Non. Sans doute parce que je savais qu’elle m’aimait, qu’elle me protégeait à sa manière et avec ses moyens.
- Et tu n’avais pas d’autre ami qu’Antoine ?
- Si, il y avait Momo, dont le père tenait l’épicerie à côté de l’immeuble. On allait chiper des bonbons et des fruits, ensuite je confectionnais des gâteaux dans la cuisine d’Antoine, quand sa mère s’absentait pour aller chez ses copines ou chez le coiffeur… Ah ! Bon sang de bois !!
Dans un raclement de chaise, Tristan recula vivement afin d’éviter la rigole de café chaud qui manqua se déverser sur ces genoux. Élodie apportait à l’instant la commande quand une des tasses avait glissé de sa soucoupe, pour buter sur la table, libérant le liquide sombre.
- Oh ! Pardon, je suis vraiment navrée…je ne sais pas où j’avais la tête. Attendez, je reviens, je vais chercher une éponge et essuyer tout ce liquide
- Non. Un instant, ne vous dérangez pas. Prenez ça.
Lézard lui tendit une serviette de table qu’il avait soustraite quelques heures plus tôt de son restaurant, pour frotter les traces d’essence qui l’avaient tant gêné avant la découverte macabre.
Élodie prit la serviette, format une boule qu’elle glissa promptement dans la poche de son tablier, et s’en fut chercher une lingette afin de nettoyer les dégâts. Elle revint rapidement et fit disparaitre les traces de son étourderie. Elle savait parfaitement qu’elle n’avait pas prêté attention à ses gestes, lorsqu’elle avait déposé les tasses sur la table, car elle avait préféré admirer les boucles brunes et le large nez, de son soupirant indifférent. La seule bonne nouvelle de sa maladresse était qu’elle avait croisé brièvement son regard, quand il lui avait tendu la serviette jaune. Qui conservait son odeur. Le parfum de ses mains. Elle allait chérir ce morceau de tissus et rêver de longues heures à des histoires impossibles, mais tendres…. Long soupir.
- Je me demande si un jour tu finiras par remarquer qu’Élodie se morfond d’un seul mot de toi !
- Je sais Antoine. J’ai remarqué son insistance, mais non. J’ai d’autres choses à faire qu’à perdre mon temps sur ce terrain. Famille et gamins ce n’est pas mon truc. Je préfère la conversation des casseroles, acheva-t-il dans un sourire en biais.
- Hé bien, ton ami n’est certes pas un beau parleur, mais quand il daigne sourire, c’est vrai que peu de filles doivent lui résister !
- Oriel, je te prie de garder en réserve ce genre de compliment pour ma personne. Heureusement, la majeure partie du temps, Tristan fait la gueule. Sinon, c’est vrai que je n’aurai aucune chance auprès de la gent féminine que nous croisons, ou qui fréquente notre restau. D’ailleurs, pour dire les choses franchement, je pense que nous n’aurions pas conservé la fidélité de notre clientèle si je ne dépensais pas toute mon énergie à séduire la salle, quand le cuisinier se contente de s’isoler tel un ours, derrière le rempart de ses fourneaux.
- C’est ce qui risque bientôt de nous arriver…la fermeture définitive, à cause d’un cadavre dans le placard ! Remarqua sans plaisanter, Tristan.
- Tu as une idée de son identité ?
- Oui. Depuis deux minutes. J’ai compris juste avant ton arrivée
- Raconte…
- C’est à cause de son odeur.
- Comment ça, l’odeur ? s’exclama Oriel intriguée. Tu n’es pas sérieux…
- J’ai reniflé le macchabée, dont la puanteur agréable m’intriguait. Surtout au niveau des pieds. Un truc me chiffonnait. Il a conservé sur lui une chaussette, intacte, qui n’a souffert d’aucune trace de brulure. Une chaussette propre et parfumée. Alors j’ai tenté de me rappeler où j’avais déjà croisé cette odeur…
Oriel affichait une moue dubitative, légèrement dégoutée. Antoine lui avait relaté en quelques mots durant le trajet, la découverte macabre de la matinée : le corps nu, épilé et brulé. Mais il ne lui avait pas évoqué le parfum de cadavre exquis.
Antoine qui connaissait Tristan depuis l’enfance n’était pas surpris par la tournure de son analyse. Par contre, il était intrigué par l’orientation de sa réflexion, car s’il connaissait le dingue de cuisine, sa sensibilité rare et tatillonne aux odeurs et aux saveurs, sa dextérité face au fourneau, il connaissait peu de choses de l’individu et de sa bulle privée. Tristan se dévoilait peu, trouvait toujours le moyen de feinter et botter en touche, et concluait une conversation à laquelle il ne souhaitait répondre, par un long silence, puis un regard doux, mais totalement fermé. Lorsqu’ils étaient enfants, ce silence offrait à Tristan un havre de paix qu’Antoine respectait, car le jeu reprenait rapidement ses droits. Aujourd’hui alors que chacun menait sa barque, Antoine s’inquiétait parfois de la discrétion extrême de son copain. Comment meublait-il ces rares instants de congés ? Était-il vraiment heureux, en dehors de sa cuisine ?
Tristan poursuivait sur sa lancée :
- J’ai croisé ce type au cours de mon enfance. Je ne l’ai jamais vu, mais je connais son odeur. Le parfum très particulier de ses chaussettes. Ne me demandez pas comment, ni pourquoi, je ne vous répondrais pas. Mais c’est un fait. Pendant des années, il est venu visiter ma mère. Et son odeur restait encore des heures, après qu’il ait quitté les lieux.
- Un de tes « oncles » ? Demanda Antoine, qui se rappelait, pour les avoir régulièrement croisés dans le quartier, les nombreux amants de la maman de Tristan.
- Le principal sans doute. Le plus régulier certainement. Je me souviens qu’il possédait une drôle d’habitude. Il parfumait ses chaussures : il saupoudrait de talc ses semelles pour éviter la transpiration. Il aimait expliquer longuement à ma mère le secret de sa recette, dont il était assez fier. Il avait mis des années à trouver le bon mélange. Il améliorait la poudre de talc, par une combinaison d’épices, à laquelle il ajoutait quelques gouttes d’un parfum anglais, dont il appréciait la signature élégante. Mais je suis incapable de me souvenir de son nom. Ma mère parlait de lui en l’appelant de son surnom, un truc d’écrivain, qui lui était tombé dessus à sa naissance. Rousseau ? Apollinaire ? Il passait plusieurs fois dans la semaine, et n’en avait jamais fini au moment de la sortie de l’école !! Je devais toujours guetter la fenêtre, vérifier si la voie était libre : ma mère retirait le foulard jaune noué au garde-fou. Ce type prenait tout son temps, bavardait interminablement, et lorsqu’il quittait l’appart on sentait encore l’odeur raffinée de ses chaussettes ! Le nombre de fois où j’ai trainé d’ennui dans cette rue, au pied de notre immeuble…parfois, je finissais par venir chez toi Antoine, tu te rappelles ?
- Oui, mais je n’en connaissais pas la raison à cette époque.
Oriel prit la parole d’une voix douce.
- Tu étais si seul à cette époque ? C’est une vie étrange tout de même pour un petit garçon, de rester dans la rue pendant que se succèdent des amants de passages. Tu n’en voulais pas à ta mère de t’abandonner, et de permettre à tous ces hommes de passer en coup de vent ?
- Non. Sans doute parce que je savais qu’elle m’aimait, qu’elle me protégeait à sa manière et avec ses moyens.
- Et tu n’avais pas d’autre ami qu’Antoine ?
- Si, il y avait Momo, dont le père tenait l’épicerie à côté de l’immeuble. On allait chiper des bonbons et des fruits, ensuite je confectionnais des gâteaux dans la cuisine d’Antoine, quand sa mère s’absentait pour aller chez ses copines ou chez le coiffeur… Ah ! Bon sang de bois !!
Dans un raclement de chaise, Tristan recula vivement afin d’éviter la rigole de café chaud qui manqua se déverser sur ces genoux. Élodie apportait à l’instant la commande quand une des tasses avait glissé de sa soucoupe, pour buter sur la table, libérant le liquide sombre.
- Oh ! Pardon, je suis vraiment navrée…je ne sais pas où j’avais la tête. Attendez, je reviens, je vais chercher une éponge et essuyer tout ce liquide
- Non. Un instant, ne vous dérangez pas. Prenez ça.
Lézard lui tendit une serviette de table qu’il avait soustraite quelques heures plus tôt de son restaurant, pour frotter les traces d’essence qui l’avaient tant gêné avant la découverte macabre.
Élodie prit la serviette, format une boule qu’elle glissa promptement dans la poche de son tablier, et s’en fut chercher une lingette afin de nettoyer les dégâts. Elle revint rapidement et fit disparaitre les traces de son étourderie. Elle savait parfaitement qu’elle n’avait pas prêté attention à ses gestes, lorsqu’elle avait déposé les tasses sur la table, car elle avait préféré admirer les boucles brunes et le large nez, de son soupirant indifférent. La seule bonne nouvelle de sa maladresse était qu’elle avait croisé brièvement son regard, quand il lui avait tendu la serviette jaune. Qui conservait son odeur. Le parfum de ses mains. Elle allait chérir ce morceau de tissus et rêver de longues heures à des histoires impossibles, mais tendres…. Long soupir.
....à suivre
Tristan est un ours de plus en plus séduisant ... beau personnage dont l'enfance est si troublante. J'ai hâte de lire l'interrogatoire entre Gomez et lui ! Rencontre au sommet ... autour de la chaussette à Voltaire ! Si je puis me permettre, protégez vos textes, ils sont excellents et le sujet si original. Sunny Side
RépondreSupprimeril n'y a pas qu'élodie qui se languit... vivement la suite!!!
RépondreSupprimerBonjour Sunny Side,
RépondreSupprimerHello Virginie
Ah ! Tant d'impatience !! Merci...j'ai juste paumé mon assassin, faut que je le retrouve ! Je vous met une petite musique d'ambiance pour patienter ....jusqu'à mercredi, ou jeudi ?
J'aime beaucoup cette histoire ( pas de panique, on ne vire pas à l'eau de rose avec Elodie), mais j'avoue que je n'imaginais pas le temps que cela demande d'écrire et de rester logique. Car je vous l'avoue, je suis comme vous : je ne connais pas encore la fin mot de ce récit !! hé hé , je crains de perdre le fil, mais bon, on verra bien !Quand je pense que j'avais imaginé au départ: 7 épisodes ! Mouais, c'est mal barré...
J'adore le "parfum de cadavre exquis"... :-)
RépondreSupprimerMoi, je pense qu'il s'appelle Baudelaire pour être aussi raffiné des chaussettes
RépondreSupprimerBien vu Alice :))
RépondreSupprimerCéline, c'est génial !