Sous Sol. Lumière grise et odeurs tamisées. Agitation de fourmis qui se faufilent entre les rayons à la recherche d’une aubaine, d’un truc trop précis et très pointu, ou simplement de l’inspiration. Commentaires de connaisseurs et questions d’ignorants. Le rayon bricolage au BHV, rue de Rivoli, est un labyrinthe d’allées et venues où l’on ne tombe pas seulement sur des clous. On trébuche surtout sur d’étranges odeurs qui s’échappent au détour d’un rayon, d’une étagère, de casiers divers, et d’un galimatias de tiges, tringles, tubes et outils inconnus.
Odeur de métal. Graisse de ferraille. Rognure de bois. Bout de plastique. Poussière antédiluvienne. Volutes invisibles des ampoules basses tensions, des néons, des guirlandes publicitaires.
Odeur masculine
Odeur fantasme de papa bricoleur. D’homme qui peut tout faire.
Odeur du cabanon de mon grand père, de l’atelier aux outils usés, polis par les gestes milles fois répétés et la sueur.
Odeur des mains noires et moites
Odeur des limes à bois, à métaux, odeur du papier de verre. Ca râpe. Ca gratte.
Tiens, un parfum douceâtre. Non, ce ne sont pas les émanations des fleurs en plastiques, fichées dans leurs pots en mousse compensée. C’est le filet d’air, qui s’échappe du couloir d’accès du métro. Il ouvre sa gueule régulièrement et, libère des parfums moites d’humanité : de pieds, de bonbons sucés sucrés, de poussières âcres et anisées, arrachées aux gommes surchauffées des roues de la trame…
Je me détourne. Je préfère les odeurs de boulons, rondelles, tubes, joints, écrous, dispersés dans tous ces minuscules casiers en bois, et tripatouillés par des milliers de mains chaque jours. Miasmes salés, un peu gras et piquants. Métalliques comme les bulles de l’eau de Perrier.
Je sais, j’ai le nez bizarre.
Odeur de métal. Graisse de ferraille. Rognure de bois. Bout de plastique. Poussière antédiluvienne. Volutes invisibles des ampoules basses tensions, des néons, des guirlandes publicitaires.
Odeur masculine
Odeur fantasme de papa bricoleur. D’homme qui peut tout faire.
Odeur du cabanon de mon grand père, de l’atelier aux outils usés, polis par les gestes milles fois répétés et la sueur.
Odeur des mains noires et moites
Odeur des limes à bois, à métaux, odeur du papier de verre. Ca râpe. Ca gratte.
Tiens, un parfum douceâtre. Non, ce ne sont pas les émanations des fleurs en plastiques, fichées dans leurs pots en mousse compensée. C’est le filet d’air, qui s’échappe du couloir d’accès du métro. Il ouvre sa gueule régulièrement et, libère des parfums moites d’humanité : de pieds, de bonbons sucés sucrés, de poussières âcres et anisées, arrachées aux gommes surchauffées des roues de la trame…
Je me détourne. Je préfère les odeurs de boulons, rondelles, tubes, joints, écrous, dispersés dans tous ces minuscules casiers en bois, et tripatouillés par des milliers de mains chaque jours. Miasmes salés, un peu gras et piquants. Métalliques comme les bulles de l’eau de Perrier.
Je sais, j’ai le nez bizarre.
J'aime bien les petites quincailleries de quartier. Pouvoir trouver dans le même m² : un paillasson, un fusible, une carabine en plastique, des DVD turcs, etc...
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